Notre histoire
我们的故事

Goût Thé s'est construit des expériences partagées de Clément et Edward (appelé Bobo parfois). Suivez leurs aventures dans ce récit biographique, où se mêlent vie familiale et expériences personnelles, voyages et découvertes, recontres incongrues et amitiés fraternelles. Tout commence par une passion pour le thé, et une curiosoté à toute épreuve (chapitre 1). Lors des vacances de printemps, leur rencontre va boulverser leur vie (chapitres 2 et 3). Le temps de la pandémie va permettre l'éclosion l'oeuf de Goût Thé avec un approfondissement des techniques de fabrication du thé et de certains aspects culturels (chapitre 4). Enfin, c'est de retour en France que le projet s'est vraiment réalisé, accompagné de recherches textuelles et de rencontres, nous vous présentons Goût Thé (chapitre 5)

Chapitre 1 : Thé, thé,... thé !

Premier cahier de thé 本茶

L'échoppe de M. Huang 金船茶馆

Liubao chez M. Huang 六堡茶

Nous voilà en Chine en 2018, dans la province méridionnale du Guangxi 广西, en la ville de Beihai 北海, où Clément est professeur de français. Passionné de thé depuis longtemps, il a entrepris il y a déjà quelques années, de répertorier tous les thés de Chine dans un carnet, classés par famille de thé, puis par région. Près de 200 noms écrits en chinois et en français, avec une localisation géogapahique de l'origine de la production.

Par un bel après-midi d'un jour de typhon, il se ballade près du centre commercial de Ningchun 宁春 en centre ville, et admire avec fascination les étagères arquées en bois dans une échoppe de thé. Le propriétaire l'invite alors à rentrer. On le fait asseoir, et on lui sert un thé. L'échoppe est d'une seule pièce, ses murs sont recouverts de tasses, théières, et de galettes de Pu'Er dont certaines ont un prix de 300 000元 (environ 40 000€) l'unité. Au dessus des étagères de 3 mètres de haut, s'entassent des centaines de 筒 tǒng de Pu'er 普洱. Clément sort son carnet de thé, et regarde au Guangxi... il y a un thé nommé "liu bao 六堡茶". Clément ne parle pas chinois et le propriétaire ne parle pas anglais. Tout se passe par l'intermédiaire de logiciels de traduction "Baidu" avec une option de speech-to-text. Clément montre le liubao au propriétaire qui le rassure et va chercher une boite.

Clément est assis à la droite du propriétaire. En face de ce dernier un acolyte boit déjà du thé, Li de son patronyme. Le propriétaire, Huang de son patronyme, prépare le thé. Il montre à clément qu'il date de 2008. L'odeur est complètement surprenante. La couleur de l'infusion est d'un orange foncé, mais le goût est terreux, avec un léger goût de ... betterave ! Incroyable. Surprenant, Clément, M. Huang et M. Li partagent ce liubao. Ils échangent sur les goûts, sur ce que Clément fait là, et sur le thé.
Le carnet de thé fait sensation.
"你都写了吗?" (Tu as tout écrit toi-même ?)
"是的" (Oui)
Il est 18h30, et le typhon se fait sentir. La soeur de M. Huang et son mari rentre dans la boutique. Surpris de voir un étranger, elle dit qu'elle sait où Clément travaille, car il vont chez le même chiropracteur. Elle se propose de le ramener, car la pluie est déjà battante. Avant de partir, Clément souhaite tout de même acheter du Liubao (car c'est vraiment trop bon), mais M. Huang refuse, et dit que le plus important c'est d'avoir apprécié le moment. Clément lui promet de revenir la semaine suivante.
A la grande surprise de Li, Clément rentre dans la boutique de thé à 16h pour acheter du liubao le samedi suivant. Ce coup-ci, M. Huang lui propose de découvrir l'année 1998. Le goût est beaucoup plus prononcé, mais aussi plus suave. La tasse que M. Huang sert à Clément sera toujours la même, un belle tasse en porcelaine blanche avec deux truites bleues dans le fond. La tasse n'est pas grande, mais dans cette enceinte, Clément se sent bien, et il prend une photo de cette tasse du bonheur.
Il résonne dans le fond une musique de mantra bouddhiste. En effet, M. Huang est un moine apprentis au monastère de Beihai. Comme beaucoup, il choisit ce mode de vie une fois la cinquantaine atteinte, pour améliorer sa santé (les moines sont végétariens) et son âme. L'échoppe de M. Huang ne vend que du thé oxydé ou fermenté, réputé moins dangereux pour la santé. Son propriétaire est un collectionneur de thés fermentés très avisé.

En sortant, ce coup-ci Clément achète 500g (un jin , l'unité de mesure chinoise) de liubao 1998.

Rentré chez lui, Clément décide de mettre la photo de la tasse de liubao comme photo de profil de ses différents réseaux sociaux. Quelques semaines plus tard, il sera contacté par plusieurs personnes curieuses de la photo, qui aiment également le thé .

Pendant 6 mois, Clément continuera a aller chaque samedi après-midi (ou presque) de 16h à 20h chez M. Huang. Il rencontrera beaucoup de gens, et il invitera de nombreux amis à venir apprécier une bonne tasse de Pu'er, de thé sombre du Sichuan, de liubao, ou de thé rouge de diverses origines...

Chapitre 2 : une rencontre furtive

A l'approche des vaccances d'hiver, le père d'un élève qui est producteur-vendeur de Pu'er et avec qui Clément s'entend bien, l'invite à le joindre passer 10 jours dans sa famille dans le Yunnan. Clément doit prendre l'avion de Nanning, la capitale du Guangxi en direction de Lijiang au nord du Yunnan. Le dimanche qui précède cette escapade, il demande à ses amis sur les réseaux sociaux chinois si quelqu'un peut l'héberger sur Nanning la veille, ce qui le rapprocherait de l'aéroport. "Pourquoi ne pas prendre l'avion de Beihai vers Lijiang directement ?" lui direz-vous... parce qu'il ne parlait encore nullement un chinois assez correct pour ne pas se retrouver au Vietnam par inadvertance.

Un dénommé Bobo 波波 répond à l'appel. Bobo et Clément se sont connus grâce à l'avatar de tasse de Liubao. Bobo, d'une famille d'agriculteurs de thé, fut très fortement intrigué par cet avatar, surtout sur un réseau de communauté LGBT+... Le mardi soir suivant, Clément débarque par le train à Nanning où il est grâcieusement accueilli par son hôte.
Bobo est très sympa, il emmène les deux compères dans la boire le meilleur smoothie de la ville, et manger de la saucisse de sang de canard. A l'inverse des autres rues de la ville, la vieille rue n'est pas droite. Ses trottoires sont longés de petites étales à nourriture : des stands de fritures, des stands de glaces, de stands de gâteaux, des stands de smoothies, etc. Après plusieurs heures de marche et de discussions, il rentrent chez Bobo pour dormir.

Bobo réside chez sa sœur (qui elle, vit ailleurs désormais), qui est vendeuse de thé. Que de grandes discussions nos deux compères auront ce soir là.

Au petit matin, après un plat de nouilles bien pimentées (dont Clément n'as pas encore l'habitude), Bobo aide gentiement son nouvel ami à réserver un taxi pour l'aéroport. Sur le départ à la portière arrière, Clément donne un smack à Bobo qui en reste bouche bée (on n'embrasse pas dans la rue en Chine, encore moins deux hommes !).

Bobo devant la vieille rue de Nanning 中山路美食街

Le salon chez la sœur de Bobo

Chapitre 3 : Yunnan et vacances

Camellia Taliensis大理茶

Citrouilles de Pu'er 普洱金瓜茶

Les vacances d'hiver chinoises se déroulent autour du nouvel an lunaire, 春节 (chūnjié). Des 28 jours octroyés, il était prévu de faire 10 jours dans le Yunnan, puis 15 jours dans le Guangdong entre Shenzhen 深圳 (à la frontière de HongKong) et Maoming, une ville réputée pour ses temples taoïstes.
Dans le Yunnan, Clément restera 3 jours à Hèqìng (鹤庆), une petite ville d'artisans de l'argent au nord et 7 jours à Dàlǐ (大理), une ville magnifique au bord d'un des grands lacs de Chine. Entourée par 37 sommets, la ville de Dali est habitée depuis plus de 2000 ans et a été la capitale des royaumes de Dali puis Nanzhao. Aujourd'hui, elle donne son nom au marbe en chinois (pierre de Dali) et au Camellia Taliensis, une variété cousine du Camellia sinensis var. Assamica, souvent qualifiée de "sauvage".
Hébergé dans "L'auberge des amis du thé", tenue par une amie de son hôte, Clément découvrira monts et merveilles de thés du Yunnan, et notamment le fameux thé Pu'er. En visitant un temple bouddhiste dans une des montagnes alentour, il pourra apprécier la beauté sauvage des théiers Taliensis dont il a pu goûter des thés rouges, aux saveurs suaves et légèrement fumées. Lors du dernier jours de son préiple, son ami Yunnanais l'emmènera sur l'un des jardins de thé où il choisit ses feuilles, près de la ville de měngkù 勐库. Il pourra goûter des feuilles fraîches, constater que la proximité d'une forêt vierge améliore grandement les saveurs des bourgeons, et goûter de nombreux thés sur la route.

Après un retour à Běihǎi, un séjour à Shēnzhèn et un passage plus bref que prévu à Màomíng, Clément se trouva de nouveau à Nánníng hébergé par Bobo alors qu'il restait 10 jours de vacances. Restaurants, cinémas, musées, rencontres d'amis et de la famille de Bobo, shopping, cuisine, nos deux compères étaient en couple avant même de le réaliser. De retour à Beihai, une amie de Clément leur permit de louer un appartement afin de rester incognito aux yeux de son employeur. Les vacances de printemps se finirent sur la plage, par un merveilleux coucher de soleil.

Deux semaine après la fin des vacances, Bobo emménagea à Beihai, et une amie de Clément qui tenait une école de soutient scolaire l'embaucha comme professeur d'anglais. Tout allait pour le mieux, et la vie à deux était joyeuse. Sorties entre amis, dégustations de thé ça et là, vers la fin de l'année scolaire Clément lança sur un coup de tête "et si on ouvrait un magasin de thé ensemble dans le futur ?", ce à quoi Bobo répondit "ça serait mon rêve d'y arriver". L'oeuf de Goût Thé venait d'être créé.

Chapitre 4 : Nouvel an, famille et ... CoViD-19

En Janvier 2020, nos deux compères se retouvent chez la mère de Bobo, dans le nord du Guangxi à Sanjiang 三江. Bobo ou Edward de son prénom anglais n'est pas de l'ethnie majoritaire Han , mais d'une des 56 ethnies minoritaires reconnues en Chine : les Dongs 侗族. Les Dongs sont un peuple Taï, dont la langue s'avoisine énormément du thaï moderne, puisque certains ancêtres des Dongs ont migré vers la Thaïlande il y a environ 800 ans pour la fonder.

Les Dongs ont une culture bien distincte des autres ethnies alentour, avec la consommation d'un bouillon de thé : le Thé à l'huile 油茶. Ce breuvage prends mille et une formes selon la famille qui le prépare, mais toutes partagent la cuisson des feuilles de thé à la poêle, l'ajout de riz cru grillé et d'huile de thé dans le breuvage. Accompagnement obligatoire de tout repas digne de ce nom surtout en présence ed'invités, il est accompagné par un savant mélange de riz souflé multicolore 阴米 et de cacahuètes grillées. Les Dongs ont également une tradition orale forte, et notamment en ce qui concerne la médecine traditionnelle. La médecine se ramasse en forêt, dans les montagnes qui entourent la ville, source de nourriture pour tous le monde tout au long de l'année. Il est commun d'aller y ramasser des pousses de fougères (en mars), des pousses de bambou de printemps (en avril et mai), ou des racines de Yuxingcao 鱼腥草. Chacun prépare ses saumures de légumes et de viandes, ses viandes séchées fumées, son riz gluant coloré chez soi.

Les Dongs vivent en harmonie avec les autres ethnies telles que les Yis 彝族, les Miaos 苗族, les Yaos 瑶族, les Zhuangs 壮族 et les Hakkas (Kejia 客家 en chinois mandarin) 六甲 Liujia, une sous-branche de Hans migrants qui se sont installés dans la région il y a plus de 1000 ans.

Les Dongs sont des agriculteurs et des charpentiers. Ils cultivent un riz gluant spécifique depuis plus de 2000 ans, qualifié de "Riz gluant Dong" aujourd'hui. Il ressemble au riz gluant du Japon et de Corée, mais il est dotté d'un parfum inimitable de petites bananes Mijiao "小米蕉". Charpentiers hors-pair, ils maîtrisent les toîts empilés dont les "Tours aux Tambours" (鼓楼) sont les meilleurs exemples. Comme les nombreuses ethnies du Sud de la Chine, leurs maisons traditionnelles sont entièrement en bois sans clou ni vis. Les plus chanceux les ont faites déplacer en haut des nouveaux immeubles familiaux. On y stocke toujours le bois, et on y prépare les feuilles de thé pour le thé à l'huile.


Au mois d'avril, après de fortes pluies, la famille germaine d'Edward nous a invité cueillir le thé dans leur champ. Instant de partage et de concentration, une habitude commune tant aux hommes qu'aux femmes, la cueillette des feuilles de thé est une part essentielle de la vie des campagnes du sud de la Chine, et encore d'avantage chez les Dongs. Muni d'un petit panier kuang attaché dans le dos, c'est au pouce à l'index qu'on casse les petites branches vertes de pousses de thé sur les buissons de théiers. Un bourgeon et une, deux ou trois feuilles selon le mot d'ordre, et c'est parti pour 4 heures de cueillette. A chacun·es de sélectionner ce qui lui semble frais. Si le bourgeon (la feuille immature) est un peu ouvert, il est alors déjà "passé" 老了。 Le thé du matin (de six à douze heures) est le meilleur car il a le temps de flétrir durant l'après-midi et d'être fait dans la foulée. Nous y avons découvert la diversité des cultivars (quatres cultivés par la famille) et leur différences physiques et gustatives, la technicité qui réside dans la cueillette (en quatre heures, nous rammassions un demi à deux kilos alors que sa famille cumulait 10 kilos à deux), la différence entre un théier entretenu au pesticides et un théier laissé sauvage...

D'une crise pandémique mondiale de COVID-19, nous avons pu tirer profit en nous formant aux techniques de fabrication du thé vert, blanc et rouge avec un maître qui le tient de son père et qui enseigne à l'école d'agriculture de Sanjiang. Nous n'avons que commencé la formation qui reste très surveillée quant aux étrangers qui s'y forment pour des raisons évidentes. Resté coincé en Chine de janvier à juillet 2020, Clément en aura profité un maximum et créé des liens avec les gens de Sanjiang.

Tous deux passionnés de thé, c'est sa culture, sa richesse, son histoire et ses terroirs que Clément et Edward souhaitent partager avec vous, pour le plus grand plaisir de vos sens, de votre santé et du thé.

Thé à l'huile 油茶

Deux cultivars de thé 福运 & 大毫

Feuilles après la récoles 白毫茶叶

Chapitre 5 : De l'idée à l'entreprise

Dégustation Trois couleurs de thé

Animation en boutique

Goût Thé est parti d'une volonté de partage. Nos amis en Chine, nos amis en France et vous, faites partis de l'aventure. Une aventure sur les traces du thé en Chine, en Europe, sur vos papilles, dans vos yeux, et dans nos rêves. Goût Thé, ce n'est pas une "autre boutique de thé", mais un projet d'émerveillement aux richesses gustatives, culturelles et médicinales que le thé peut nous offrir.
De retour en France, Goût Thé a lentement germé pour atteindre l'arbuste d'aujourd'hui. A travers des recherches dans une littérature extensive en français, en anglais et en chinois, nous cherchons à mieux connaître l'histoire du thé en Chine et comment les Européens l'ont adopté comme boisson de tous les jours. Des premières ethnies qui vénèrent les théiers comme des divinités aux procédés permettant de préserver les goûts les plus fragiles des feuilles fraîches, chimie et histoire se mêlent dans cette enquête passionnante qui se finit dans nos papilles.
Car le thé est une médecine depuis plus de 2000 ans, il nous tient à coeur d'en connaître les bienfaits et les dangers. La cafféine, les tanins et les pesticides utilisés sont également des sujets de lecture parfois intensifs afin de vous apporter des réponses éclairées.
Afin de vous guider dans cette aventure, nous avons mis au point plusieurs ateliers de dégustation personnalisables, appelés "Dégustations pédagogiques", qui comprennent un support papier rassemblant l'essentiel de nos connaissances sur le sujet des thés que nous souhaitons vous faire découvrir. Car une dégustation de 2h30 n'est pas la tasse de thé de toutes, nous proposons également des offres découvertes plus courtes, lors desquelles nous vous proposons de comparer votre thé préféré à notre équivalent, où nous vous proposons de découvrir l'infusion en gōngfu chá (功夫茶).
Goût Thé est un projet qui veut véhiculer les notions de partage, de proximité et de transparence. Pour ces raisons, nous ne souhaitons pas passer par les GAFA afin de nous faire de la publicité. Le bouche à oreille nous semble bien plus humain, et de bien meilleure qualité. Il est certes lent, mais il garantit que vous êtes satisfaits de notre démarche et de nos produits, c'est tout ce qui nous importe.

Aussi nous souhaitons vendre nos produits dans des commerces de proximité, tels que l'Épicier d'Aligre ou la Fromagerie de Reuilly, où nous avons fait des animations de dégustation afin que vous puissiez goûter nos produits avant de les acheter.

Cartes pédagogiques et infusions correspondantes

Chapitre 6 : Réunion

En septembre 2023, Edwaed est finalement arrivé sur le sol Français. Après 3 longues années de séparation, nous nous sommes enfin retrouvés, plus motivés que jamais à passer à l'étape suivante pour Gout Thé. Malheureusement, Goût Thé ne pourras pas rester nommé ainsi, une décision de l'INPI nous interdit ce nom de marque. Nous sommes en pleine recherche, et trouverons quelque chose à la croisée des chemins entre la culture Dong, la culture du thé en Chine et le logo.
Lorsqu'Edward est arrivé, Clément avait le COVID. Ce malheur leur aura permis de rester ensemble une petite semaine, sans sortir de chez eux. Se sont alors multipliés les musées, les découvertes culinaires, les rencontres d'amis. Edward s'acclimate conforablement à la vie citadine parisienne, et son envie de développer l'entreprise grossit de jour en jour.

Grâce à ses contacts en Chine et ses nouveaux amis en France, il peut facilement faire venir du thé de très bonne qualité à bas coût, permettant d'émerveiller les papilles plus facilement. Parmis les spécialités du Guangxi, on dénombre les thés au jasmin de Hengzhou 横州, qui peuvent être vert, rouge ou blanc et même parfois sombre !, mais également le Liubao 六堡, ce thé sombre à l'histoire millénaire au goût de sarrasin, de bettrave et de noix de betel. Du côté du Yunnan, un thé sauvage de théiers vieux de 300 ans ravis le nez et les papilles. Les Pu'er crus 2022 et 2023 en feuilles libres envahissent les placards à vêtements au point que ceux-ci se retrouvent désormais dans des sacs à même le sol. Théirères Zisha 紫砂 de Yixing 宜兴, pendentifs porte-bonheur en feuilles de Pu'er, récipients en verre monosilicate, filtres en gourde Hulu 葫芦, stylos fleuris et tasses aux formes très diverses, ça y est, nous avons tout ce qu'il faut pour vous émerveiller. Il ne reste plus qu'à vous trouver.

Depuis décembre, nous avons organisé de nombreuses dégustations les samedis et les dimanches, et certains jeudis apres-midis. La dégustation en France n'ayant rien à voir avec ce qu'Edward est habitué à faire en Chine, il leur aura fallu quelques entraînements pour reprendre la main à deux.





Merci de votre temps et de votre confiance, en espérant vous retrouver bientôt en dégustation chez vous ou dans nos animations.

Gateaux de soja油茶

Montagne de théières福运 & 大毫

Edward en habit traditionnel Dong白毫茶叶

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